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Le culte de la basket, la basket culte.

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Vous allez vous dire, encore un article sur la basket et son effet de mode hégémonique. Eh bien oui, mais allons un peu plus loin dans le game !  😉

L’équipe DopeMusicDealer a profité des events sneakers de la rentrée pour vous concocter un petit recap de ce phénomène en prenant en compte les avis de jeunes ou plus anciens passionnés, mais aussi de professionnels.

14489560_10208791264031414_1599924074_oIl faut le dire, le marché de la basket connait un fort succès depuis une petite dizaine d’années et nos passionnés ne peuvent que confirmer. Il en est devenu un réel branle-bas de combat pour choper sa paire de prédilection. Demande croissante, offre de plus en plus exclusive…

Et justement, beaucoup sont d’accord pour ne trouver que des avantages aux events comme le Sneakerness Paris, où nous avons rencontré un jeune couple de passionnés Marie et Jordan, absolument enthousiastes à l’idée de faire de nouvelles rencontres et d’échanger autour de la même passion.

L’effervescence sneakers et ses events offrent aussi des avantages aux shops streetwear qui profitent de l’afflux de sneakerlovers afin d’accroitre leur visibilité, et ils ont bien raison!

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On retrouve par exemple les shops Shibuya de Saint-Raphaël ou encore Konsortium d’Avignon lors de l’event sudiste Bombaataa organisé par le collectionneur de baskets vintages Driss.

C’est toujours agréable d’avoir cette proximité avec des professionnels, dans une ambiance détente! Nous avons aussi rencontré Jeanne, jolie suissesse venue à Paris pour le Sneakerness qui a soulevé un autre point positif à cette agitation autour de la basket: « ça pousse les marques à toujours évoluer, innover, trouver de nouvelles technologies, et puis d’un point de vue féminin, sans cette effervescence, on aurait pas autant de choix et de modèles dédiés aux femmes. »

Il y a un autre aspect à mettre en avant, plus économique cette fois: le resell. Certains s’en indignent, d’ autres moins, et y trouvent même un intérêt. Deux discours se distinguent alors:  » c’est le jeu, puis ça nous permet d’acquérir une paire qu’on a loupée, après à nous de trouver les bonnes affaires » nous expliquent Jeanne et Marie. Alors qu’en contradiction il est possible de lire sur le média Street Rules un article assez critique de cette pratique qui  » salit une passion vieille de 30 ans, ses codes, ses règles, tout ce qui en fait une culture unique aux possibilités infinies. »

Au final, on peut toujours critiquer l’effet de mode, être agacé par les postes omniprésents sur la toile, ou se voir râler quand on ne réussit pas à chopper sa paire, ça reste une communauté grandissante qui a juste une plus forte visibilité par les réseaux sociaux, qui eux évoluent à vitesse lumière. 

Alors profitons de cette créativité débordante autour de l’univers sneakers que la culture street affectionne tant…

Profitons de ces évènements qui sont bien plus qu’un lieu où on achète et vend des baskets, «  c’est un lieu où tout le milieu « street culture » est mis en avant, englobant des DJs tels que Clean-P ou Aurielle Sayeh (présents au Sneakerness Paris), graffeurs ou danseurs… » nous confie Jeanne.

Qui sait, nous sommes peut être en train de vivre l’âge d’or du marché de la basket, alors prenons ce que nous avons à prendre, et ne nous attardons pas aux passe-temps financiers de certains profiteurs. 

 

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